Pas très compliqué vu qu’on ne les réutilisera pas : ils sont en acajou, alors que la coque est en « white cedar ». De plus, ils ont été mal ajustés, notamment au niveau de la râblure, l’écart étant compensé par d’épais cordons de Sika (jusqu’à 1,5 cm !)
Le plus long est de retirer les vis placées tous les 5 cm dans la râblure, mais en fait, plus d’une sur 2 est cassée … C’est étonnant comme un bateau peut quand même naviguer, seulement collé par du Sikaflex !
Là, encore une mauvaise nouvelle : la quille est très abîmée en arrière du pied de mat, et a été renforcée avec un « chapeau » qui masque la misère et redonne un peu de rigidité.
Sur la photo ci-dessous, une autre bizarrerie de construction : En avant de la varangue, la quille est plus épaisse et d’un seul tenant incluant la râblure qui court jusque derrière la varangue. Ensuite la quille est très fine (environ 20 mm) c’est le bois mort du lest qui fait office de râblure. Le chapeau rajouté entraine une surépaisseur d’environ 5mm qui rehausse d’autant les varangues …
… Un peu plus en arrière, on voit mieux le piteux état de la quille, et la rehausse des varangues qui n’a pas été compensée :
Quelques heures plus tard, les deux galbords sont déposés et je peux commencer à déboulonner le lest. On aperçoit les extrémités des membrures et les varangues qui ne sont pas bien jolies non plus. La plupart seront réparées ou remplacées.
Prochaine étape :
Je n’y couperai pas : il faut refaire un bon morceau de la quille, et enlever ce chapeau disgracieux et inefficace. Cet automne, je retournerai le bateau pour travailler plus à l’aise.